Le Thé Noir
Un thé noir, ou anglo-indien, est un thé qui a subi une oxydation complète. La plupart des thés consommés en Occident sont des thés noirs, fabriqués selon le procédé « orthodoxe » ou le procédé « CTC », deux modes de fabrication mis au point par les Britanniques au XIXe siècle. Un thé noir peut se conserver plusieurs années sans perdre sa saveur. Il est donc plus facilement transportable et commercialisable. Ces raisons ont fait longtemps préférer ce thé en Occident. Pour les thés noirs, la fermentation est menée à son terme. La légende raconte qu’au XVIIe siècle, une cargaison de thé vert en provenance de Chine serait arrivée à Londres après un voyage particulièrement long. Au cours de la navigation, les caisses auraient moisi et, de vert, le thé qu’elles contenaient serait devenu noir. Peu connaisseurs, les Anglais l’auraient beaucoup apprécié et en auraient aussitôt recommandé aux Chinois…
Le Thé Vert
Un thé vert est un thé peu oxydé lors de sa fabrication, conservant ainsi intactes ses propriétés. Ce type de thé est très populaire en Chine et au Japon, où il est réputé avoir les propriétés thérapeutiques les plus efficaces. Il se répand de plus en plus en Occident, où traditionnellement on boit plutôt du thé noir. Il est aussi l’ingrédient de base du thé à la menthe.
Le Thé Rouge
Le rooibos (buisson rougeâtre en afrikaans, prononcé « roï-boss » /ˈrɔɪbɒs/, nom scientifique Aspalathus linearis) est un arbuste faisant partie du même ordre que les acacias. Il pousse exclusivement en Afrique du Sud dans les montagnes de Cederberg, situées au nord de la ville du Cap. Des essais de culture du rooibos ont été faits dans d’autres pays aux climats similaires, sans succès. Il semble que l’arbuste ait besoin d’un climat et d’un sol très spécifiques pour se développer. Il est surtout connu pour l’infusion faite de fins morceaux de ses feuilles, légèrement fermentés, qui lui vaut son nom de « thé rouge » (alors que le rooibos et le théier ne sont pas des plantes apparentées). Il se présente sous forme de petits arbustes atteignant au maximum 1,60 mètres.
Ce thé rouge, qui n’est donc pas vraiment du thé, se présente sous forme de petites feuilles en aiguilles, se prépare de deux manières différentes. Soit il est juste séché au soleil, on obtiendra alors le rooibos vert, ou on l’oxyde après avoir complètement broyé les feuilles, ce qui lui donnera sa couleur rouge-cuivrée si spécifique. Son attrait principal est qu’il est (forcément) sans théine et convient parfaitement aux personnes qui y sont sensibles.
Source : Internet
La légende du thé …. ou ses légendes :
Tout commence en 2737 avant notre ère, en Chine. Selon la légende, alors que l’empereur Shen Nung faisait bouillir de l’eau à l’abri d’un arbre pour se désaltérer, une légère brise agita les branches et détacha quelques feuilles. Elles se mêlèrent à l’eau et lui donnèrent une couleur et un parfum délicat. L’empereur y goûta, s’en délecta et en repris. L’arbre était un théier sauvage : le thé était né.
En Inde, une autre légende, cette fois, raconte que le prince Dharma, troisième fils du roi Kosjuwo, fut touché par la grâce et décida de quitter son pays pour aller prêcher en Chine les préceptes de Bouddha. Pour se rendre plus digne d’une telle mission, il fit vœu de ne pas dormir pendant les neuf années de son périple. Vers la fin de la troisième année pourtant, il fut pris de somnolence et allait succomber au sommeil lorsque, cueillant par hasard quelques feuilles d’un théier sauvage, il les mordit machinalement. Les vertus tonifiantes du thé firent aussitôt leur effet : Dharma se ragaillardit et puisa dans ces feuilles la force de rester éveillé pour les six dernières années de son apostolat.
Au Japon, l’histoire serait un peu différente : au bout des trois années, Bodhi-Dharma, épuisé, finit par s’endormir pendant ses dévotions. A son réveil, furieux de sa faiblesse et accablé par sa faute, il se coupa les paupières et les jeta à terre. Quelques années plus tard, repassant au même endroit, il constata qu’elles avaient donné naissance à un arbuste qu’il n’avait jamais vu auparavant. Il en goûta les feuilles et s’aperçut qu’elles avaient la propriété de tenir les yeux ouverts. Il en parla autour de lui et on prit l’habitude de cultiver le thé aux endroits où il était passé.
Quelle que soit la légende, il semble que les arbustes soient originaires de Chine, probablement de la région située aux confins de la Birmanie, du Nord-Viêt-Nam et du Yunnan, et que l’habitude de consommer cette boisson se soit d’abord développée parmi les Chinois.
Source : www.palaisdesthes.com