Cette année (en 2015) nous allons observer un nombre record de grandes marées.
Le phénomène des marées est provoquée par l’attraction de la lune et du soleil sur les océans.
L’amplitude des marée(que mesure le coefficient) est la différence entre la pleine et la basse mer. Plus ce coefficient est important plus la marée sera grande. Les « grandes marées » (plus de 100 en coefficient) se produisent au moment de la pleine et de la nouvelle lune, lorsque la lune et le soleil sont dans l’alignement de la Terre. La monté et la descente durent 6 heures quelque soit le coefficient, ce qui donnent des courant plus ou moins forts.
Dans ces deux cas de figure, les marnages ( différence de hauteur d’eau entre la basse et la pleine mer) sont faibles.
Ici, c’est la pleine lune. Les marnages sont importants : les trois astres sont alignés, les forces s’additionnent.
A la nouvelle Lune aussi les marnages sont importants : les trois astres sont alignés, les forces s’additionnent.
L’usage utilise le terme de « marée du siècle » quand le coefficient de marée est supérieur à 117. Ce phénomène se produit quand une nouvelle lune ou pleine lune coincide avec une marée d’équinoxe (le soleil se trouve dans le plan de l’équateur)
Les marées du siècle reviennent tous les 18 ans, au terme d’un cycle astronomique complet. Au bout de ce cycle, les marées d’équinoxe des mois de mars et septembre correspondent à un moment de grande proximité de la terre avec le soleil et la lune, parfaitement alignés (force gravitationnelle maximale).
Coefficient : pourquoi de 20 à 120 ?
Les hydrographes français du XIXe siècle ont choisi de caractériser l’intensité de la marée par un coefficient matérialisé entre 20 et 120 (en réalité entre 23 et 119). Cette échelle permet de situer concrètement cette intensité, le plus petit chiffre indiquant la plus faible marée. Les belles marées de vives eaux s’établissent à partir de 95, les plus grandes marées d’équinoxe (mars et septembre) après 105. Ce coefficient n’est qu’une valeur indicative de l’intensité de la marée et n’indique aucune hauteur ni force du courant.
Certains pays ont choisi de caractériser l’intensité de la marée entre 0 et 1. Les Anglais n’ont rien choisi du tout et se limitent aux hauteurs d’eau.
Au lieu de « prévisions » dans le domaine de la météorologie, on parle de « prédictions » pour les marées, puisque prédire c’est annoncer ce qui va arriver selon des règles certaines.
Source: internet et « le Télégramme »