L’eau potable dans le monde
Parmi les 6,5 milliards d’humains qui disposent d’eau potable, 5,2 milliards (ce qui représente 71 % de la population mondiale) en bénéficient à domicile et au moins douze heures par jour. …
Parmi les 844 millions de personnes qui n’ont pas accès à l’eau potable, 263 millions doivent se déplacer à plus de trente minutes aller-retour jusqu’au plus proche point d’eau potable. Le plus souvent cette tâche très lourde physiquement est prise en charge par les femmes. 423 millions de personnes boivent l’eau d’un puits ou d’une source d’eau non protégé des contaminations. Pas moins de 159 millions de personnes captent leur eau de boisson dans une rivière, un lac ou un canal d’irrigation, au risque d’une contamination par les produits chimiques et les matières fécales.
Nous avons beau vivre sur «la planète bleue» composée à 72% d’eau, nos ressources en eau douce sont loin d’êtres illimitées. Seul 2,8% de toute l’eau disponible sur Terre est de l’eau douce et 2,1% provient des glaces et des neiges permanentes, ce qui la rend inexploitable.
A peine 0,7% de toute l’eau terrestre est donc disponible pour l’être humain. Elle est en grande partie fournie par les nappes phréatiques, les cours d’eau et les réservoirs naturels ou artificiels (lacs, barrages, etc…). Sa rareté peut varier entre les différentes régions du globe : certains pays comme le Brésil ou l’Inde en sont riches, d’autres comme le Cambodge ou le Tchad n’ont pas cette chance.
Si les ressources restent les mêmes, les populations augmentent… et avec elles, les besoins en eau.
En France, nous avons la chance immense d’avoir de l’eau potable à portée de robinet.
Eau douce ne signifie pas eau potable. A l’état naturel, il n’existe quasiment aucune eau potable, à cause des impuretés avec lesquelles elle peut être en contact. Elle doit d’abord être filtrée avec un lit de sable par exemple, pour devenir potable. Ce système équivaut à celui du tamis, il se contente de retenir les impuretés et aucun produit chimique n’est ajouté.
En fonction du chemin que l’eau doit parcourir dans les canalisations, en moyenne quelques kilomètres, il est généralement nécessaire d’ajouter une micro-dose de chlore (l’équivalent d’une goutte pour une baignoire) pour éviter qu’elle ne se dégrade dans les tuyaux et continue de répondre aux exigences sanitaires. La différence entre l’eau du robinet et l’eau minérale se situe à ce moment du processus : l’eau minérale est seulement filtrée, la loi interdisant d’autres traitements.
L’eau est ensuite envoyée dans les canalisations, et les infrastructures françaises sont à cet égard assez impressionnantes avec quelques 900 000 km de canalisations. Enfin, l’eau sale est récupérée, acheminée jusqu’aux fameuses stations d’épuration, avant d’être rejetée dans la nature. Les choses étant bien faites, le cycle de l’eau (écoulement, évaporation, condensation) permettra d’achever l’épuration de l’eau qui redeviendra de l’eau douce ordinaire.
Préserver l’eau, c’est d’abord éviter le gaspillage.
Il est possible d’agir à son niveau, sans pour autant s’amuser à chronométrer sa douche. Ce petit goutte-à-goutte du lavabo ou des toilettes est votre premier ennemi puisque 120 L d’eau par jour est perdu à cause de ces petites fuites. Surveiller et remplacer les joints régulièrement peut donc changer la donne.
Surveiller ses installations:
Ne pas polluer aide également, comme ne pas déverser n’importe quoi dans les canalisations et le bon entretien des fosses septiques pour un traitement des eaux gris et noires, sont donc indispensables pour faciliter le retraitement de l’eau et le maintien qualitatif des nappes phréatiques.
Ce que nous avons fait à la Crêperie de Saint Maurice :
Pour devancer les nouvelles normes en matières de traitement de nos eaux usées (grises et noires), nous avons fait installer une micro-station pour un traitement le plus complet possible et ainsi limiter au maximum notre impact sur l’environnement.
Fonctionnement:
Cette micro-station d’épuration fonctionne sans pompe, ni conducteur de courant, ni pièce mécanique en mouvement dans la cuve. Des tuyaux assurent le transfert d’air entre le compresseur et le système épuratoire. Le compresseur envoie de l’air à travers un plateau à membrane pour aérer la chambre de traitement et épurer les eaux usées. Le compresseur ainsi que les éléments techniques sont pré-installés dans une armoire de pilotage. C’est un système écologique et silencieux.
L’installation est composée de 4 cuves (réservoirs de décantation et de réservoirs de traitement) reliés entre eux de telle sorte que le traitement se fait jusqu’à obtention d’une eaux claire en sortie non polluante.
Parenthèse sur le verre ou la carafe d’eau:
Il n’est aucunement tenu de délivrer gratuitement un verre d’eau pour accompagner un café, dans un bar par exemple. Le verre d’eau constitue une prestation spécifique et identifiée, au même titre que les autres boissons.
Par contre au restaurant, lors d’un repas, la carafe d’eau ordinaire en accompagnement du repas est inclue dans le prix du repas au même titre que les couverts, le pain, les épices ou ingrédients, la vaisselle, verrerie, serviettes, etc., qui sont usuellement mis à la disposition du client.
Voilà pour ce qui est obligatoire pour le cafetier/restaurateur.
Mais dans l’usage, l’eau coûte. Comme tous nous avons également des facture d’eau.
Alors servir une carafe d’eau..oui…pas de problème mais si c’est pour la retrouver pleine à la fin du repas. c’est du gaspillage.
Aussi ne demandez une carafe d’eau que si vous en avez vraiment besoin, vous nous aiderez à limiter notre consommation et surtout le gaspillage.
Source : www.inegalites.fr ; www.leparisien.fr ; www.economie.gouv.fr